Plus de 1,3 million d’argent volé dépensé au casino

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Une employée du GIAP (Groupement Intercommunal pour l’Animation Parascolaire) en Suisse a détourné 1,3 million de francs suisse entre 2007 et 2012. Cet argent était dépensé dans les casinos. L’expertise psychiatrique récente a conclu que la responsabilité pénale de cette personne sera moyennement diminuée en raison de son addiction aux jeux.

Comment a-t-elle pu accumuler autant d’argent?

Pour savoir comment cette dame a opéré durant six années sans se faire prendre plus vite, il faut comprendre en quoi consistait une partie de son job au GIAP à l’époque des faits. Sa mission était de gérer un compte financier destiné au financement d’activités pour les enfants.
Elle réalisait donc de nombreux transferts d’argent avec plusieurs prestataires différents et gérait un budget de plus de 400.000 francs suisse par an. En 2007, elle se procure une carte bancaire de la Poste et commence à falsifier avec minutie des factures. Grâce à celles-ci, elle arrive à récupérer de belles sommes d’argent qu’elle allait retirer à la banque.

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Une passion pour le jeu trop forte

Chaque année pendant six années, cette dame a détourné plus de 200 000 francs, soit 1,3 millions d’argent public, qu’elle dépensait dans les casinos. En effet, elle souffrait d’une addiction forte aux jeux de casino, et ne peut donc pas être considérée comme totalement responsable de ces actes. C’est d’ailleurs cette addiction qui serait la raison première de cette affaire de vol. Suite à son expertise psychiatrique, la peine de cette dame âgée de 63 ans sera réduite.

Comment comprendre une telle addiction ?

Pour la plupart des personnes, les jeux d’argent et de casino restent un plaisir, alors que pour d’autres, cela peut devenir une envie incontrôlable comme pour n’importe quelle drogue dure. Tout d’abord les joueurs rentrent dans une phase « heureuse » lors de laquelle ils remportent des gains. Ils commencent à jouer de plus en plus et cela occasionne également des pertes d’argent. C’est à ce moment qu’une phase de désespoir peut apparaitre et produire chez certains une perte de contrôle qui les entraine à jouer toujours plus.

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