Financer sa startup, les 4 alternatives possibles

Trouver de l’argent pour financer son entreprise n’est pas une mince affaire. En effet, il ne suffit pas d’avoir une bonne idée pour lancer un business, il faut prendre en compte les frais et les dépenses liés à cette activité. Heureusement, il existe beaucoup de solutions pour trouver les fonds nécessaires au bon fonctionnement de son projet. En voici quelques-unes.

Le financement par le biais d’un prêt bancaire

Effectuer un prêt auprès de la banque est également une manière de financer de projet. Mais comme les autres moyens de financement, il présente des avantages et des inconvénients. Les avantages d’un prêt bancaire c’est qu’il offre des taux d’intérêt et des modalités de remboursement raisonnable.

A lire en complément : Rennes : pas si facile de trouver une grande salle de réunion

De plus avec un prêt, l’entrepreneur garde un total contrôle sur son entreprise. Toutefois, pour bénéficier de ces prêts, le dirigeant de l’entreprise doit présenter un projet qui tient la route sur le long terme. Il y a aussi le fait que certaines banques prêtent rarement aux jeunes entreprises, il faut donc faire des comparaisons entre les différents établissements bancaires. Pour plus d’information sur les crédits bancaires, vous pouvez visiter le site boursedescredits.com.

Financer soi-même sa startup

Le bootstrapping désigne la manière de financer le lancement et le développement de son business par ses propres moyens. Il se place dans une logique d’économie dont la ligne directrice est de faire le maximum avec le minimum. Toutefois, l’autofinancement nécessite une source de revenus stable afin de faire perdurer l’entreprise.

A découvrir également : Comment bien s’intégrer en entreprise ?

L’avantage du bootstrapping, c’est qu’il donne une liberté financière et permet de garder un total contrôle sur son entreprise. Cependant, le bootstrapping n’est pas adapté aux entreprises qui nécessitent d’énormes investissements. Ce manque de capital peut être un ralentissement de la croissance de l’entreprise voire même la cause de sa faillite.

Levée de fonds : une autre manière de financer sa startup

La levée de fonds est un acte par lequel une entreprise bénéficie d’un financement auprès d’un ou plusieurs investisseurs. En contrepartie, ces derniers disposent de parts sociales ou d’actions, suivant le type d’entreprise cible. Une levée de fonds s’effectue en plusieurs étapes. D’abord, l’entreprise présente ses projets auprès des investisseurs. Si ceux-ci sont intéressés, c’est alors que la négociation commence. Pour qu’elle puisse aboutir, les deux parties doivent être satisfaites.

D’une part, l’entreprise doit avoir les fonds nécessaires sans que les conditions soient trop contraignantes, notamment en ce qui concerne les prises de décision. D’autre part, les investisseurs doivent bénéficier d’une rentabilité proportionnelle aux risques qu’ils ont pris. Ce n’est qu’après qu’est rédigé de façon formelle le pacte d’actionnaires et les closes qui y sont rattachés.

Le crowdfunding ou le financement participatif

Le crowdfunding consiste à demander aux consommateurs ou futurs consommateurs de financer son projet. Ce financement peut se faire de 3 manières : le don, le prêt et l’investissement. L’avantage du crowdfunding c’est qu’en plus de disposer des fonds nécessaires pour lancer son projet, c’est un très bon moyen de connaître son marché. De plus, en s’adressant directement aux consommateurs (grâce aux médias de communication : chat, réseaux sociaux, plateformes de crowdfunding…) l’initiateur du projet peut avoir un retour quasi en temps réel sur son produit.

Toutefois, le crowdfunding présente certains inconvénients. En effet, en présentant son projet au grand public, l’entrepreneur s’expose au risque de se faire copier ou d’être devancé par un concurrent. De plus, le montant des fonds générés par le financement participatif est souvent limité et prend parfois beaucoup de temps. Deux facteurs pouvant être un handicap majeur pour un projet qui est révélé publiquement.